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dimanche 3 avril 2011

Act 3 Synthese équipe 2

EC 15a Conception de dispositifs de formation avec les technologies
Tuteur : Théodore NJINGANG
Master 1 ACREDITE
Semaine 3
Synthèse finale
Equipe de travail 2
Wista Pradieu /Bertin Ngninteguia / Alexandre Alain Eboule / Jérôme Train


Introduction
Après avoir utilisé différents outils TICE durant les semaines qui viennent de s’écouler tels le wiki, les outils de communication (blog, forum, chat) ou les cartes conceptuelles, nous allons les étudier à la lumière de nos expériences dans nos milieux professionnels respectifs.
En effet, nous avons la chance d’être dans un groupe hétérogène avec des membres venant des continents : américain, africain et européen. De plus à nous quatre, nous couvrons l’ensemble du réseau éducatif, à savoir de l’école primaire à l’enseignement supérieur en passant par le secondaire.
Fort de cette diversité et de cette expérience, nous allons présenter l’utilisation de ces outils ainsi que leurs inconvénients avec nos apprenants respectifs pour savoir le(s)quel(s) a plus adapté à notre contexte de pratique professionnelle actuelle qui est celui de l’école primaire, de l’enseignement technique secondaire et au niveau universitaire.


1.  Une définition des outils

Les outils de communication dont il est question ici sont ceux qui sont utilisés dans l’e-learning pour faire des échanges d’informations entre les différents acteurs (tuteur, étudiants). On distingue les outils de communication asynchrone (forum, wiki, blog, carte conceptuelle) et les outils de communication synchrone (chat). Présentons brièvement ces outils.

            Le forum
C’est un espace de communication en communauté qui permet de publier un message sous forme de question à laquelle les autres peuvent répondre ou de commenter et apporter sa contribution sur la question posée. Les échanges sont essentiellement sous forme de texte et se font de manière asynchrone. La large communauté de personnes qui interviennent sur un forum fait qu’on résulte souvent à une surcharge d’informations. De plus il n’y a pas possibilité d’utiliser des vidéos ou des images. Cependant le forum peut être un excellent outil pour diffuser une information à l’intention d’une grande communauté.

            Le chat
Le chat ou clavardage est un outil de communication qui est exclusivement utilisé en mode synchrone par texte, pour échanger instantanément entre deux ou plusieurs interlocuteurs connectés sur le même espace internet. Son principal atout est son instantanéité. Ce qui fait qu’on reçoit un feed-back direct sur le sujet en question. Mais il reste handicapé par son incapacité à supporter les images et la vidéo.

            Le wiki
C’est un outil de communication asynchrone, c’est un site web dont les pages comportent des liens les unes vers les autres,[i] mais avec cette particularité que son contenu peut être modifié par ceux qui l’utilisent sans créer un autre document. Il n’y a donc pas à priori aucun écrit qui soit absolu car toujours susceptible d’être modifié par les uns et les autres. Comme le chat les échanges sont aussi et exclusivement en format texte, même si des liens peuvent renvoyer à une source d’images.
            Le blog
Le blog fonctionne exactement comme le wiki, à la seule différence qu’il est possible de poster tous les formats de données (texte, images, vidéos, sons). Toutefois il n’est pas possible de modifier un article publié, on peut tout simplement le commenter. La seule possibilité de modification revient à celui ou à ceux à qui des droits ont été donnés par l’administration du blog. Mais comme on peut le constater la communication ici est aussi asynchrone. En somme le blog est le seul de ces outils qui offre toutes les possibilités pour communiquer en utilisant tous les formats de données.

            La carte conceptuelle
J.D. Novak définît les cartes conceptuelles comme des outils pour l’organisation et la représentation de connaissances. Partant de recherches concluant que notre cerveau organise les connaissances en structures hiérarchiques et en réseau il est dit que les méthodes d’apprentissage qui facilitent ce processus améliorent de façon significative la capacité d'apprentissage de tous les apprenants.
Elles contiennent des concepts ou des idées reliées entre elles par de traits ou des flèches indiquant le sens du lien. Au sommet ou au centre (suivant la structure adoptée), se trouve le thème principal, d’où partent des branches contenant les différentes idées.
La carte conceptuelle a plusieurs intérêts : c’est tout d’abord un outil d’apprentissage mais ce peut être aussi un outil d’évaluation, finale d’une part mais aussi d’évaluation diagnostique pour identifier «des idées correctes et des idées incorrectes chez les apprenants.»(Novak)
Comme le dit Novak, Pour Fisher (2000), la carte mentale aide à la structuration des connaissances en nommant les connaissances et en rendant plus explicites et plus précises les associations. C’est un excellent moyen d’apprendre à «manier les idées» (Novak et Gowin, 1984). Toujours selon Fisher (1990) et McAleese (1998), la carte conceptuelle constitue une extension de la mémoire de travail permettant ainsi la réduction de la charge du traitement cognitif. C’est aussi selon les recherches de Breuker (1984) pour comprendre et mémoriser.
Mais malgré le fait qu’elles constituent un puissant outil pour organiser les connaissances et réussir un apprentissage significatif, il se passe que les étudiants ont souvent la peine à construire leur première carte conceptuelles parce que cette activité exige une capacité de synthèse des connaissances qui n’est pas au niveau d’un élève moyen du secondaire.

Au vu de ce tout ce qui précède on peut maintenant se poser la question de savoir lesquels parmi tous ces outils sont les mieux adaptés à nos contextes professionnels d’école primaire,  d’enseignement des techniques industrielles et d’inspection des enseignants, et enfin universitaire.


2.  Usages pédagogiques des outils TIC dans une classe d’école primaire : raison et inconvénients d’utilisation

Si les conditions sont réunies (conditions matérielles et connexion internet suffisante), tous les outils cités en introduction sont utilisables en classe de primaire et ce dès la maternelle. Nous allons ainsi détailler par outil les avantages, les atouts que ceux-ci peuvent apporter mais aussi, s’il y a lieu, les inconvénients de certains d’entre eux.

a. Les outils de production

                         Le wiki
Gràce à ce premier outil, l’élève agira à plusieurs niveaux sur son apprentissage.  La littérature insiste sur le côté créatif de cet outil : Brown, interrogé en 2007 par Steve Hargadon, évoquait le besoin “d’expressions créatives, de communication, d’interprétation des informations trouvées en ligne et de collaboration avec les autres.” C.J. Bonk et al. conclut que le double rôle du collaborateur de wiki, à savoir concepteur et éditeur d’idées, fait de lui un «créateur».
Par ailleurs, dans l’utilisation au quotidien de cet outil au sein de la classe, nous pourrions retenir, entre autre, de l’étude de Pedro et al. (2006) que le wiki est très facile à utiliser, l’accès est rapide, l’historique des modifications permet un contrôle des versions et des participations  de chacun.
Tous ces avantages peuvent être mis au service par exemple d’un travail de production écrite. Plutôt que de se retrouver seul devant sa feuille et son écran à produire un texte, l’élève peut en créer un avec ses pairs dans la même classe, la même école et même dans une autre école, à l’autre bout du monde ! Les élèves collaborateurs peuvent ainsi faire évoluer à leur guise un texte. Il est possible d’utiliser cet outil aussi dans l’apprentissage des langues, en travaillant en partenariat avec une école d’un autre pays.
Cet outil peut donc être fort utile en classe d’école primaire, à partir de la première année d’apprentissage de la lecture et de l’écriture (cours préparatoire). Le wiki utilisant principalement le texte, les élèves ne sachant pas encore lire et écrire sont exclus quant à son utilisation. Ce serait la seule limite que l’on pourrait trouver à cet outil en classe de primaire.

                        La carte conceptuelle
À la vue des avantages  évoqués plus haut, cela nous pousse à favoriser son utilisation en classe de primaire. On peut aussi se référer pour cela à la distinction que fait Ausubel entre l’apprentissage machinal et l’apprentissage significatif. Parmi les trois conditions que requiert ce dernier, il est dit que «l’apprenant doit posséder une connaissance préalable pertinente» et que «cette condition est facilement réunie après l’âge de trois ans» tout en veillant à être prudent et explicite. On peut en déduire qu’un enfant d’école primaire peut utiliser la carte mentale. J.D. Novack évoque la difficulté de construire des cartes conceptuelles après des années de pratique d’apprentissage machinal. Ceci nous conforte encore dans l’idée d’utiliser les cartes conceptuelles dès le plus jeune âge, pour l’apprentissage et l’évaluation, permettant, par le biais de l’apprentissage significatif, une meilleure adaptabilité.

b.  Les outils de communication

Après les deux outils de production que nous venons de voir, intéressons-nous maintenant aux outils axés sur la communication, même si le blog entre dans les deux domaines, nous avons choisi de le placer dans cette partie, car il reste avant tout un lieu d’échange.

                        Le blog
Comme nous l’avons vu la semaine passée, concernant ce qui nous intéresse ici, à savoir les blogs pédagogiques, Campbell (2006) différencie les tutor blog  et les group blog. Les premiers sont alimentés par les enseignants en direction des élèves pour les cours ou des parents pour les activités de classe.
Concernant le premier point, nous pourrions l'utiliser au niveau de l’école primaire surtout en direction des parents dans le cadre d’un blog de classe présentant chaque jour ce qui a été fait. Si les élèves ont de la famille qui habite loin, ce peut effectivement être intéressant pour eux.
Par contre, l’utilisation à l’encontre des élèves est plus problématique. Les devoirs écrits à la maison sont interdits en France depuis la circulaire, qui a été promulguée le 29 décembre 1956, ne laissant pas d'ambiguïté sur la nature de la décision : « aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif et les inspecteurs départementaux de l'enseignement du premier degré sont invités à veiller à son application stricte. Ces devoirs, qu'on ne fera plus hors de la classe, c'est pendant la classe qu'ils seront faits... Libérés des devoirs du soir, les enfants de 7 à 11 ans pourront consacrer plus aisément le temps nécessaire à l'étude des leçons [1]».
Ainsi il peut éventuellement être intéressant de poster sur le blog les leçons du jour pour les absents mais l’avantage reste limité.
En revanche concernant les group blog, l’utilisation du blog en classe de primaire se révèle intéressante. Dans le cadre d’une correspondante scolaire, chère à Freinet et au courant de l’Ecole Moderne, le blog peut servir de lien entre les correspondants. L’enseignant peut aussi utiliser le blog comme un support d’apprentissage, utilisant ainsi une réelle situation de communication et de collaboration. L’enseignant peut proposer à des équipes de trois ou quatre élève de réaliser et d’alimenter leur blog de manière régulière. Nous sommes ici dans la collaboration et non dans la compétition. Cette collaboration peut aussi se faire en temps réel avec une classe d’un autre pays, dévoilant ainsi ses avantages dans l’apprentissage des langues.
Il pourra enfin être utiliser pour travailler l’écrit dans les classes de cours moyen. Par contre pour les enfants de cours élémentaire, ce sera plus compliqué du fait de la langue (apprentissage moins avancé dans les domaines de la lecture et de l’écriture). Mais ils ne sont pas obligés d’écrire des textes. Le blog offre aussi la possibilité d’insérer d’autres moyens d’expression comme des images, des vidéos, du son ou encore des liens internet.
                        Le forum
Nous arrivons ici sur deux outils relativement simples d’utilisation : le forum et le chat.
Le forum est un endroit où les rencontres se font en asynchrone. Chaque collaborateur du forum peut laisser un message ou répondre à un autre. Tout le monde a accès aux questions et aux réponses de chacun. Même si l’avantage est incontestable en terme d’apprentissage collaboratif, il reste assez difficile à utiliser en classe de primaire à part dans le cadre d’une correspondance scolaire. Les deux classes pourraient travailler les mêmes concepts et donc échanger autour des notions. Cela permettrait aux élèves d’apprendre en collaborant.
Le forum pourrait être utilisé pendant les cours, sur un ordinateur au fond de la classe. En cas de besoin, l’élève pourrait alors consulter un panel de forum sur différents sujets qui se seraient construit eu fil du temps dans la classe. Si tous les élèves disposaient de connexion internet, les échanges pourraient aussi se faire autour des leçons en dehors des heures scolaires.

                         Le chat
Enfin, le chat permet des rencontres synchrones. Il ne pourra être utile, en primaire, que si les élèves ont des correspondants. Cela leur permettra de dialoguer en temps réel, sur un moment déterminé. En effet la correspondance favorise les échanges, mais n’intègre peut-être pas encore assez cet outil qu’est le chat. Mais il est vrai qu’au regard des avantages des autres outils, le chat est celui qui en présente le moins d’atouts, le moins d’intérêts. Il permettre seulement de créer une proximité, une connivence entre les correspondants.

3.  Quel objet serait le plus adapté au contexte de pratique professionnelle que sont les enseignements du secondaire technique et l’Inspection pédagogique des enseignants ?

Pour répondre à cette question il est important de décrire un tant soit peu l’environnement en question.
En effet l’enseignement secondaire est un ordre d’enseignement caractérisé par des études pré universitaires qui est réparties sur sept niveaux de la 1ère année à la Terminale industrielle. Les apprenants y accèdent à l’issue de leur cycle d’études primaire, c’est-à-dire à l’âge de douze ans environ. Les enseignements, à la fois généraux et technologiques, préparent à une qualification de Technicien industrielle en classe de Terminale.
En ce qui concerne l’Inspection pédagogique, ses activités tournent autour du suivi et de l’encadrement pédagogique des enseignants, de leur formation continue, de la recherche pédagogique en matière didactique et docimologique, et enfin de quelques travaux administratifs.

Comme nous l’avons vu ci-dessus le contexte professionnel d’un Inspecteur Pédagogique comme le mien est essentiellement marqué par les travaux sur la pédagogie. Ceci englobe :
·         la recherche sur les outils et les méthodes pour faciliter l’acquisition des connaissances chez l’élève ;
·         la confection des outils d’évaluation ;
·         l’encadrement et la formation continue des enseignants.
Il s’avère donc nécessaire, pour faciliter cette tâche, d’introduire l’usage des outils modernes de communication dans nos pratiques quotidiennes, en tenant compte bien sur de notre environnement socio-économique.
Ceci dit, compte tenu des différentes descriptions faites plus haut, il apparaît clair que les deux outils qui seraient les plus adaptés à mon environnement demeure le  chat et blog.

            Pourquoi le chat ?
Le chat se démarque de tous les outils décrits ci-dessus par son instantanéité. En effet, dans le cadre du suivi des enseignants, il peut arriver que j’ai besoin de communiquer directement et ponctuellement avec un ou plusieurs enseignants depuis mon lieu de service. Dans ce cas je n’ai plus qu’à prendre un rendez-vous avec les concernés et nous nous retrouvons à l’heure fixée pour échanger sur un thème choisi. Ceci a l’avantage de permettre aux intervenants de plancher rapidement sur un sujet d’actualité pour trouver une solution immédiate ou urgente.

            Pourquoi le blog ?
En effet, si on fait abstraction de son incapacité à permettre une communication instantanée, le blog semble complet comme outil de communication dans un environnement virtuelle médiatisé destiné à l’enseignement des techniques industrielles au secondaire et à la formation et l’encadrement pédagogique des enseignants.
D’ailleurs, En ce qui me concerne (BERTIN NGNINTEGUIA) les perspectives d’utilisation du blog dans le cadre de mes activités d’enseignement et d’Inspection sont très vastes.
Dans les enseignements, le blog peut servir comme outil d’appui à la révision pour les élèves qui n’ont pas bien assimilé les notions enseignées en classe. Par exemple dans le cadre des travaux pratiques, on peut concevoir la publication sur le blog des vidéos sur les manipulations d’instruments. Ceci peut permettre à l’élève de s’imprégner davantage à domicile ou en l’absence du professeur.
Dans le cadre de l’inspection et de l’encadrement pédagogiques des enseignants on peut envisager la publication via ce support de certains exposés sur les thèmes liés à la didactique et à la docimologie par exemple. Les enseignants peuvent ensuite, après lecture, poser des questions ou même apporter leurs points de vue sur les différentes méthodes qui expérimenteraient dans leurs salles de classe respectives.

4.          Usages pédagogiques des outils TIC dans une classe d’enseignement secondaire : raison et inconvénients d’utilisation
La création de centres de ressources multimédias dans les établissements du secondaire montre déjà l’intérêt que l’on accorde à l’intégration de ces outils dans cet ordre d’enseignement.

4.1. Les outils de production

4.1.1        Le wiki

Le wiki est un instrument assez pertinent pour la construction de la connaissance. Outil d’apprentissage à portée socio constructiviste, le wiki tiendrait sa place dans l’enseignement secondaire pour la construction des exposés que nous donnons régulièrement aux enfants de réaliser. Du  fait qu’il laisse entrevoir les différentes versions de production d’écrits, le wiki permet d’éviter les frustrations généralement engendrées par le travail final. Ici il permet également d’apprécier l’apport fait par un élève dans la construction du travail final. Ainsi il participe à une évaluation plus objective des apprenants lors des exposés.
De plus, il permet au professeur de lancer des sujets de discussion pour approfondir la compréhension de certaines notions vues en classe mais dont la classe a rencontré des incompréhensions. En outre, il n’y a pas que le professeur qui peut être l’auteur ou l’évaluateur du wiki. En effet l’élève lui-même peut sanctionner son camarade et le remettre sur le droit chemin de la compréhension des idées, et permettre par là même un effet de pairs qui favorise la construction des connaissances.
Mais il faudra faire attention à ne pas laisser les élèves se perdre dans la discussion.

4.1.2  La carte conceptuelle
Je n’ai pas encore eu cette opportunité d’utiliser la carte conceptuelle en milieu professionnel, c’est-à-dire en salle de classe durant une leçon. Mais, il s’avère que les idées que me laissent entrevoir l’utilisation probable de la carte conceptuelle, semblent plus porter sur l’évaluation des apprenants. En effet, il serait plus compliquer à l’heure actuelle de former les enfants à l’utilisation des cartes conceptuelles, car leur méthode actuelle d’apprentissage repose sur la mémorisation par la récitation et non par la compréhension, et de plus l’esprit de synthèse n’est pas trop répandu dans le système éducatif camerounais. Mais, je compte bien les pousser à la réalisation des cartes conceptuelles par un apprentissage déjà sous forme de schémas, qui les conduira progressivement à la réalisation des cartes conceptuelles. En outre, lors des évaluations, il s’agira pour l’élève de compléter des cartes conceptuelles déjà partiellement pré-remplies par mes soins.
Mais l’utilisation de logiciels appropriés semble plus complexe au niveau du secondaire pour les élèves et ceci ne faisant pas parti des programmes d’enseignement il apparait très fastidieux de pousser les élèves à les maîtriser.

4.2      Les outils de communication

4.2.1.      Le blog
Le blog est un outil d’apprentissage très intéressant. Il permet d’attirer déjà l’attention des élèves par la multitude d’objets (vidéo, sons, photos) que l’on peut publier. Ainsi, à partir d’un blog l’apprentissage devient plus dynamique. J’ai eu l’opportunité de créer un blog pour accompagner les élèves des classes de terminales B et G du lycée technique de Douala Koumassi dans la préparation de leur examen de fin d’année, ceci dans le sceptre de matière que j’enseigne, à savoir les sciences économiques et l’économie et organisation des entreprises. Depuis le 23mars que ce blog est crée, j’enregistre déjà près de 300 visites et 7 membres régulièrement inscrits.
Les commentaires qui me parviennent de façon directe font état du fait que les élèves, même comme la majeure partie n’est pas encore informée, sont très intéressés par la méthode. Ils peuvent ainsi avoir une approche autre que celle dispensée en classe, ceci à travers les différents liens qui leurs sont proposés, ainsi que les vidéos.
 Personnellement je trouve que c’est un outil qui est sensé facilité la communication entre l’élève et le professeur. Il est presque comme un site internet et peut être utilisé pour remplacer une plateforme collaborative. Il est facile d’accès et d’utilisation autant pour l’encadreur que pour l’apprenant. A mon avis, en enseignement secondaire, il serait très approprié pour la modernisation et le suivi quotidien des apprentissages des enfants. On peut y déposer des exercices et demander aux élèves de les rendre en classe le lendemain. On peut également leur communiquer un lien de cours à lire et à commenter la séance suivante. Des enregistrements personnels peuvent être mis sur un blog, et permettre de faire de l’enseignement à distance. Ceci est également un outil qui permet de faciliter l’enseignement en présentiel, car il évite les dictées en classe et permet de gagner du temps dans la progression des programmes.

4.2.2.      Le forum et le chat
Le forum est assez approprié pour les leçons pour lesquelles nous ne disposons pas d’un taux horaire élevé par semaine, et dont le volume de travail est assez intense. Par là, le professeur peut recevoir les préoccupations des élèves et leur répondre avec des explications plus approfondies.
De plus les enfants les moins éveillés et le plus souvent charriés par leur camarades peuvent utiliser ce moyen pour entrer en communication avec l’enseignant.
Le chat quant à lui est plus direct. Et ceci permet une communication instantanée avec le professeur. Ainsi, un élève ayant raté une leçon pour cause de maladie peut ainsi subir un rattrapage qui ne perturbera pas le déroulement normal des cours.
Le chat a pourtant cet inconvénient qu’il doit être instantané, donc il faudrait absolument harmoniser les périodes de travail sur le net entre le professeur et les élèves, ce qui est généralement difficile et contraignant. Pour nos professeurs qui sont généralement des enseignants vacataires itinérants dans plusieurs établissements à la fois, ceci s’avère assez difficile d’être libre à des heures raisonnables pour les enfants, étant donné aussi que l’accès à la connexion pour les élèves se fait généralement soit au CRM soit dans les cybers café.  Et de plus, le forum s’avère être une solution pour palier à ce problème d’harmonisation des emplois du temps.

Maintenant examinons le dernier volet de notre synthèse qui est le contexte universitaire et voyons quels outils seraient les plus adaptés au contexte de notre pratique professionnelle
5.            Les outils les plus adaptés au contexte universitaire

Tout d’abord présentons synthétiquement l’entité universitaire en question, l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) et sa situation actuelle.
L’UEH est composé de 11 entités dans la capitale et d’autres filières dans les grandes villes de province. Deux des problèmes majeurs qu’elle fait face c’est le manque d’enseignants et  des laboratoires (chimie, biologie, physique). Pour faire à ces différents problèmes qui existaient avant et que le séisme a empiré. Les dirigeants ont essayé de mettre sur pied une cellule TIC qui a pour mission de :
·         Faire des propositions en matière d’utilisation des TIC
·         Chercher des outils adaptés à notre contexte pour pallier un peu aux problèmes pré-cités.
·         Former d’autres personnes (enseignants, personnel administratif) à l’utilisation des outils technologiques
C’est ainsi que la Cellule TIC a mis en place une plateforme d’enseignement à distance à l’UEH avec MOODLE. Mais, un autre problème surgit les enseignants ne pouvaient pas l’utiliser et développe une certaine réticence face à la plateforme. Pour cela on a assuré la prise en charge de mettre les cours en ligne. Donc mon travail est de non seulement de mettre en ligne les cours mais de proposer aux enseignants des activités mieux adaptées pour son (ses) cours. Ce qui demande une connaissance de ces outils et leur utilité. Jusqu’à date on a utilisé que le forum et timidement le chat (parce que les cours  sont dispensés en bi-modal). Pour les cours qu’on a en ligne. Une chose importante à préciser c’est qu’on n’a pas commencé avec toutes les entités mais avec la Faculté de Médecine et la Faculté des sciences humaines.
Ceci dit après avoir suivi le cours EC15a, j’ai trouvé nécessaire d’utiliser les autres outils comme le wiki, le blog et peut-être par la suite les cartes conceptuelles. Donc la question pourquoi ces outils ? Tout d’abord

            Pourquoi le wiki ?
Comme on l’a vue le wiki est un outil collaboratif qui permet à plusieurs personnes de travailler sur un document commun en temps réel. En sciences humaines et sociales (sociologie, psychologie et service social) les étudiants ont toujours des travaux en groupe et parfois cela crée des frustrations pour se réunir dans un lieu fixe. Donc le wiki leur donnera la possibilité de travailler sur leurs devoirs sans se rencontrer.
Pourquoi le blog ?
Comme je l’ai dit tantôt, durant cette dernière semaine, mon point de vue sur les blogs ont changé et je vois en effet quel est l’outil qui offre plus de possibilités d’utiliser les technologies du multimédia (vidéo, son, texte). On pense qu’il sera d’une grande aide pour la révision des cours comme la biochimie, la physique. On peut insérer une petite vidéo où on fait une démonstration. On peut filmer l’enseignant qui fait sa démonstration et mettre la vidéo sur le blog.
En fait on peut même utiliser ce qui représente une faiblesse du blog comme un atout. On sait que le blog n’offre la possibilité de modifier un article sauf par l’administrateur. Donc après une démonstration ou un exposé magistral en classe (présenciel), on demande à chaque étudiant (en groupe) d’aller sur le blog et faire part de leur compréhension et l’enseignant peut vérifier en lisant le blog de voir ce qui ont compris ou pas. Et après il peut laisser des commentaires sur ce que les étudiants doivent réviser ou faire et après leur demander de revenir sur le blog et corriger leur première intervention. A partir de là l’enseignant peut voir la progression de la compréhension de ses étudiants.

Conclusion
Tous les outils présentés peuvent servir en classe et permettre d’aborder différemment les apprentissages en proposant des situations différentes dans certains cas ou en améliorant l’efficacité pédagogique dans d’autres cas.
En élargissant le champ d’étude de l’utilisation des outils TICE dans l’apprentissage, il serait très intéressant d’étudier cette utilisation en dehors des horaires de l’école. Nous pourrions répondre à la question : Comment permettre d’améliorer la formation et l’apprentissage en utilisant les outils TICE pour créer une communauté apprenante entre les élèves d’une même classe en dehors des heures scolaires ?



Bibliographies
Bonk, C. J., Lee, M. M., Kim, N., & Lin, M. F. (2009). The tensions of transformation in three cross-institutional wikibook projects. The Internet and Higher Education, 12(3-4), 126–135.

Chemangui, M., & No\ël, C. (2009). Les Cartes Conceptuelles, Un Outil Favorisant La Cooperation Entre Les Chercheurs Et Les Professionnels De L'Audit.  

Fenouillet, F., & Dero, M. (2006). Le e-learning est-il efficace? Une analyse de la littérature anglo-saxonne. Savoirs, (3), 88–101.  

George, S., & Bothorel, C. (2007). Conception d'outils de communication sp$\backslash$'ecifiques au contexte$\backslash$'educatif. Arxiv preprint arXiv:0712.1800.  

Karsenty, A., Tronche, C., & Beaudouin-Lafon, M. (1993). Le collecticiel: de l'interaction homme-machine à la communication homme-machine-homme. Université Paris-Sud, Centre d'Orsay, Laboratoire de recherche en Informatique.

Novak, J. D., Ca\ nas, A. J., & Racine, S. (sans date). Les cartes conceptuelles.  

Novak, J.-D,.  LA THÉORIE QUI SOUS-TEND LES CARTES CONCEPTUELLES ET LA FAÇON DE LES CONSTRUIRE

Novak, J.D.. Collaborer avec CMap, traduit par Souleymane Barry

Paquette, G. (2000). «Construction de portails de télé-apprentissage Explor@-Une diversité de modèles pédagogiques». Science et Techniques Educatives, 7(1), 207–226.  

Soubrie, T. (2006, Juillet). Le blog : retour en force de la « fonction auteur ». Retrouvé Mars 27, 2011, de http://hal.archives-ouvertes.fr/edutice-00138462/

Sites internet :









[i] http://fr.wikipedia.org/wiki/Wiki

Comparaison CMAP / FREEMIND (2)

D'après l'article de Bertin "Logiciels de construction de cartes de connaissances : des outils pour apprendre",on peut affiner notre analyse de comparaison entre les logiciel freemind et cmap.
En effet, suivant la structure que nous voulons donner à notre carte, nous utiliserons soit l'un, soit l'autre, soit les deux.
- Structure en arbre hiérarchique : cette forme est réalisable avec deux logiciels mais freemind s'y prête peut-être plus tout en sachant que la structure hiérarchique en découlant est plutôt horizontale que vertical. Pour une structure hiérarchique verticale, cmap sera plus approprié.
- Structure en étoile : on peut la réaliser avec les deux logiciels mais freemind ici encore s'y prête le mieux.
- Structure en réseau : c'est ici cmap qui s'y prête le mieux. En effet, dans cette structure ce sont les liens qui prédominent et donc la fonctionnalité de légende des liens de cmap trouvera ici son efficacité.
- Structure causale : cette structure utilise des liens fléchés nous incitant encore à utiliser le logiciel cmap.

samedi 2 avril 2011

CmapTools en vidéo

Cette vidéo fait partie d'un ensemble de vidéo sur le tutoriel de CmapTools cependant les autres sont en espagnol. Mais puisque ce sont des vidéos les images nous permettrons de comprendre. pour le moment on partage avec vous celui qui est en anglais.

Tutoriel sur CmapTools

Voici un autre lien qui permet de comprendre les différentes fonctionnalités de CmapTools. Ce site ne donne pas seulement un tutoriel sur CmapTools, il donne des explications très clair sur différentes terminologies qu'on utilise pour parler des CC. Il est une mine d'informations. On vous laisse les découvrir.
en cliquant sur: Les concepts avec CmapTools

Tutoriel sur Mindmap

Bonjour à tous,
j'ai trouvé un document de Rémi Bachelet sur l'utilisation de Mindmap. En fait il donne aussi des informations sur l'utilisation des Cartes Conceptuelles en général. Ce document comporte plusieurs liens et une petite vidéo tous dirigés sur les CC. Les informations nous serons bénéfiques.
lien sur l'utilisation des CC

Deuxième carte conceptuelle faite avec CmapTools

Après l'exemple que nous a proposé Jérôme, voici une carte conceptuelle concue à l'Université de Montréal avec cette fois -ci le logiciel CmapTools.
Le sujet est intitulé: ''Qu'est qu'une carte conceptuelle?''. Intéressant n'est-ce-pas ?
Ce qui me frappe d'emblée c'est la clarté des liens qui sont plus explicites par le lien verbal qui est placé sur chaque trait. Ici on a l'impression de lire un texte en continue. Les propositions sont assez claires et ça permet de mieux comprendre la carte. CmapTools maitrise ainsi l'art d'allier la clarté du graphisme à celle du texte . Ceci est particulièrement important pour les jeunes apprenants qui découvrent cet outil. En outre, il semblerait qu'avec Cmap il est possible de travailler à plusieurs sur une même carte en la déposant sur le serveur de CMAP.
Moi, personnellement je préférerais de loin ce logiciel.
En voici le lien:

http://reseauconceptuel.umontreal.ca/rid=1H030L1LW-22166NM-2B23/Qu%27est-ce%20qu%27une%20carte%20Conceptuelle.cmap

Logiciels de construction de cartes de connaissances : des outils pour apprendre

J'ai trouvé cet article qui fait une présentation de différentes cartes effectuées avec quelques logiciels. Cet article de Beatrice Pudelko et Josianne Basque présente les possibilités de créer des cartes conceptuelles pour la formation universitaire. Ceci peut s'appliquer aussi  à la formation continue des enseignants.

Voici le résumé: 

Résumé

Ce dossier traite des usages possibles de logiciels de construction de cartes de connaissances à des fins d’apprentissage dans un cadre de formation universitaire ou de formation continue. Ces logiciels permettent à l’étudiant de représenter graphiquement un ensemble de connaissances sous forme d’un réseau de nœuds et d’arcs. Le dossier présente quelques logiciels dédiés à la construction de cartes de différents types, mais surtout une revue de stratégies d’enseignement intégrant ces outils ainsi que quelques conseils pour les planifier. Enfin, il résume les principaux avantages et difficultés de la construction des cartes de connaissances au plan cognitif.